Léon Chotard (né en 1998), vit et travaille à Rouen. Il étudie actuellement en cycle dnsep à l’ESADHAR.

Nourissant une obsession pour sa propre finitude et celle des choses qui l’entourent, il cherche à développer une peinture qui arriverait à s’émanciper de son époque, cette quête d’une peinture atemporelle reflète sa considération de l’acte artistique comme une recherche de pierre philosophale.

C’est ce constat qui a alimenté sa fascination pour les grands maîtres et qui l’a poussé à questionner leur postérité.
Ses compositions qui se veulent à la fois étriquées et énigmatiques, confrontent différentes époques et traditions picturales.
En dépouillant l’image de son sens, il cherche à faire de l’image peinte un simple support à la projection du spectateur, suggérant des narrations sans jamais en imposer aucune.
Sa culture picturale a été façonnée par des figures allant de Piero di Cosimo à Neo Rauch, en passant par Odd Nerdrum et Jacopo Bassano. Considérer le tableau en tant qu’objet l’a amené à décliner les formes du support pictural et à se questionner sur la sculpturalité de la peinture, qui devient par ce jeu de détournement aussi bien le support que le sujet de ses réflexions.
En étudiant la tradition picturale et en prenant volontairement à rebours l’histoire de l’art, il propose une tentative de définition de l’art par cas limite : la tradition picturale, prise comme une image creuse de l’art contemporain subversif devient une recherche de définition de l’art à la manière des tautologies de Joseph Kosuth.

Léon Chotard (b. 1998) lives and works in Rouen. He is currently studying in the dnsep cycle at ESADHAR.

Obsessed with his own finitude and that of the things around him, he seeks to develop a painting that would emancipate itself from its era. This quest for a timeless painting reflects his view of the artistic act as a search for the philosopher’s stone.
It is this observation that has fueled his fascination with the great masters and prompted him to question their posterity.
His compositions, which are both narrow and enigmatic, confront different periods and pictorial traditions.
By stripping the image of its meaning, he seeks to make the painted image a simple support for the viewer’s projection, suggesting narratives without ever imposing any.

His pictorial culture has been shaped by figures ranging from Piero di Cosimo and Neo Rauch to Odd Nerdrum and Jacopo Bassano. Considering the painting as an object has led him to explore the forms of the pictorial support and to question the sculpturality of painting, which becomes both the support and the subject of his reflections.
By studying the pictorial tradition and deliberately turning art history on its head, he proposes an attempt to define art through a borderline case: the pictorial tradition, taken as a hollow image of subversive contemporary art, becomes a quest to define art in the manner of Joseph Kosuth’s tautologies.